Les troubles musculo-squelettiques touchent 50% des Français
En France, 58 % des femmes et 51 % des hommes, âgés de 18 à 64 ans, souffrent de troubles musculo-squelettiques : douleurs au dos ou des membres supérieurs (épaule, bras, avant-bras, main).
Selon une récente étude de Santé Publique France, publiée le 27 mars 2024, les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent la 1re cause de maladies professionnelles indemnisées avec 88 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général.
Les troubles musculo-squelettiques touchent aussi bien les hommes que les femmes
En France, 58 % des femmes et 51 % des hommes, âgés de 18 à 64 ans, souffrent de douleurs au dos ou des membres supérieurs (épaule, bras, avant-bras, main). Chez les actifs du même âge, les chiffres sont très légèrement supérieurs : 60 % chez les femmes et 54 % chez les hommes.
Dans le détail, 47 % des femmes et 40 % des hommes (respectivement 48 % et 42 % parmi les personnes en emploi) présentent un trouble musculo-squelettique au dos. Plus faible, la prévalence des TMS au membre supérieur touche 30 % des femmes et 27 % des hommes (31 % et 28 % des actifs).
Les troubles musculo-squelettiques représentent 88 % des maladies professionnelles
Ces chiffres, montrent l’étendu du phénomène. En effet, les TMS constituent la première cause de morbidité liée au travail et la première cause de maladies professionnelles indemnisées.
Ils représentent à eux seuls 88 % des maladies professionnelles reconnues par le régime général.
La lombalgie, premier TMS déclaré
La lombalgie est donc la première maladie déclarée. Elle concerne 48 % des femmes et 42 % hommes actifs. Elle est suivi par la sciatique.
Les TMS du membre supérieur concernent 31 % des femmes et 28 % des hommes actifs. Ils touchent principalement l’épaule, puis le coude et le canal carpien (celui-ci désigne les troubles liés à la compression du nerf médian au niveau du poignet).
Limiter au maximum la sédentarité
Santé publique France recommande, « en milieu professionnel, que des interventions de prévention intégrant les facteurs de risque professionnels et personnels soient menées, telles que l’adaptation des postes de travail, l’aménagement de l’organisation du travail ou bien encore par la limitation des risques psychosociaux ».
L’agence sanitaire plaide aussi pour limiter, le plus possible, la sédentarité. Sur les heures de travail, levez-vous de votre chaise régulièrement, réalisez quelques pas, quelques étirements. Si vous travaillez debout, essayez de sortir de votre posture régulièrement.